mercredi 4 juillet 2012

L'oeuf ou la poule?

L'ascension des nouvelles technologies (Internet, les ordinateurs nomades, les smartphones...) a changé beaucoup de choses.
Aujourd'hui, nous sommes toujours en contact tout le temps avec tout le monde, l'information, nos e-mails, nos applications, nos e-amis...et pour une bonne raison nous avons aujourd'hui des services qui n'existaient pas auparavant.

Parallèlement à cela, le rapport des professionnels vis à vis de leur public a changé :
Nous sommes également en contact permanent avec eux, et de plus nous pouvons nous exprimer directement.
Certains le déplorent. Nombre de marques ont l'impression de ne plus être maîtres de leur communication. D'autres, bien au contraire, incitent leurs clients, que dis-je leur fans, followers, à communiquer sur eux.
Ceci a d'ailleurs permis l'arrivée de "nouveaux" métiers comme évangélistes ou community managers. Je ne m'étendrai pas sur ce dernier point qui est un autre vaste sujet.

Cette constatation va de paire avec une autre, celles de l'évolution des méthodes de travail (dans le secteur de l'informatique).
Effectivement, il y a une croissance très nette des méthodes agiles et des outils qui leurs sont associées.

En effet, aujourd'hui nous avons besoins de mettre continuellement à jour nos versions. Beaucoup plus facile avec le dématérialisé, plus de CD à envoyer sous presse, à distribuer...
Ce rythme fréquent de livraison est facilité par deux éléments :
  • La gestion itérative des projets ou lotissement.
  • Les outils de builds et tests automatisés.
Mais est-ce l'évolution des besoins qui a provoqué une évolution de la technique et de sa gestion, ou l'inverse?

Lorsque nous regardons un peu l'historique des méthodes agiles nous remarquons que leur début dans les années 1950s avec le Lean Thinking, et que SCRUM la méthode la plus en vogue actuellement a débuté il y a 20 ans (1992). Ces méthodologies ne sont donc pas la conséquence directe de l'évolution de la e-société.

Le contraire n'est pas vrai également, car si nous regardons en arrière et le minitel et le début de l'Internet, il existait déjà (à très faible dose) des e-communautés.

La réalité est que nous assistons à un cercle vertueux (ou vicieux) où les avancés des uns permettent les désirs des autres, et où les désirs de certains nécessites les avances des autres.

Pour ma part, c'est ce que j'ai constaté, j'ai été tour à tour moteur, ou tracté, innovateur ou suiveur, mais l'important est que tout cela m'a permis d'aller de l'avant...

1 commentaire:

  1. A mon humble avis, le besoin (ou l'envie) reste tout de même à l'origine de beaucoup d'évolutions. Certes, une innovation peut très bien rencontrer un grand succès dans des domaines où on ne l'attendait pas, mais ne parle-t-on pas alors de réponse à un besoin latent?

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